Oubliez-les !
Les désodorisants d'intérieur polluent moins qu'en 2004 mais toujours trop. Qu'ils soient naturels ou industriels, les produits acceptables sont peu nombreux. À éviter, si l'on veut respirer un air sain chez soi.
Chaque désodorisant est placé dans une chambre d'émission en Plexiglas d'une contenance de 28 litres. Pour éviter toute contamination d'un produit à l'autre, bien que le risque soit très limité, nous utilisons une chambre d'émission différente pour chaque référence. Des cartouches absorbantes sont placées en sortie de la chambre pour piéger les composés organiques volatils (COV) et les aldéhydes, lesquels sont quantifiés et identifiés. Les niveaux d'émission obtenus sont ramenés à une pièce d'un volume de 17,4 m3 disposant d'un taux de renouvellement d'air de 0,5, ce qui reviendrait à renouveler entièrement l'air d'un logement toutes les deux heures. Un niveau rarement atteint.Les niveaux d'émission sont déterminés :- au bout de deux heures de fonctionnement pour les diffuseurs électriques, les diffuseurs prêts à poser en liquide ou en gel et les bougies. Quand il y a plusieurs intensités et fréquences (diffuseurs électriques) de fonctionnement, le réglage est effectué sur la plus forte ;- après 45 minutes pour les lampes Berger ;- 15 minutes après les pulvérisations qui durent 5 secondes ou sont effectuées à 5 reprises pour les aérosols, les vaporisateurs et les minisprays ;- une fois qu'un bâton d'encens a brûlé, soit une durée de combustion d'environ 30 minutes ;- après une heure pour les huiles essentielles et l'extrait de parfum testés avec brûleur.
Bon à savoir
Dans le tableau, nous donnons les concentrations totales en COV et en autres substances organiques volatiles. Puis nous détaillons les substances pour lesquelles nous avons connaissance d'effets connus ou suspectés.
