Le protocole

Les essais sont réalisés sur une trentaine de volontaires par produit, âgées de 30 à 71 ans (âge moyen 53 ans). Il s’agit de tests en aveugle, avec conditionnement banalisé. En même temps que le produit testé, une référence standard d’efficacité connue est appliquée sur la peau. Les volontaires effectuent deux applications quotidiennes de la crème et du produit standard sur chaque moitié du visage pendant 4 semaines. La référence standard est un ancien produit vendu comme hydratant et ayant des propriétés antirides.

Efficacité antirides

Elle est mesurée par une méthode instrumentale dénommée FOITS, à lecteur optique. Une analyse élaborée de la surface de la peau apporte une réponse sur la profondeur des rides et du microrelief cutané.

Efficacité hydratante

Elle est déterminée par cornéométrie. Le cornéomètre, appliqué sur la peau, mesure sa capacité diélectrique à l’aide d’un condensateur. Celle-ci est directement liée à son état d’hydratation.

Agrément

Il est évalué par questionnaire. Les utilisatrices jugent l’aspect, la consistance, la facilité d’étalement, la vitesse d’absorption par la peau, l’effet non collant et non gras, le parfum de chacune des crèmes.

Perception des effets

Les testeuses se prononcent sur les sensations de souplesse de la peau, de douceur, et sur les effets sur les rides et les ridules.

Substances indésirables

Nous relevons sur les étiquettes la présence de substances connues pour leur action de perturbateur endocrinien. Il s’agit de filtres solaires, de parabens longues chaînes et, dans une moindre mesure, de siloxanes. Les 26 allergènes dont l’étiquetage est obligatoire dès 10 ppm sont dosés. On relève également la présence du conservateur methylisothiazolinone (MIT), responsable d’eczéma de contact.

Étiquetage

On vérifie qu’il est conforme au règlement en vigueur, que la liste d’ingrédients est lisible et qu’il ne comporte pas de mention superflue, voire trompeuse (par exemple, un produit peut s’annoncer « sans paraben » mais renfermer de la MIT).