+20 % pour l’offre non dégroupée

L’information a fait les gros titres des journaux, en presse écrite, sur Internet, à la télévision : à cause d’une augmentation de la TVA, le prix des forfaits triple play et de certains abonnements de téléphonie mobile va augmenter, de 2 à 3 euros en moyenne. Pour les abonnés à l’offre non dégroupée de Free, ceux dont l’habitation n’est pas couverte par l’opérateur, la facture est bien plus salée. À la fin du mois de décembre, ils ont en effet reçu un courriel les informant qu’à partir du 1^er février 2011, leur abonnement ne sera plus facturé 29,99, mais 35,98 euros, soit une hausse de près de 20 % ! Pour faire passer la pilule, Free précise qu’à partir de cette date, le forfait inclura les appels vers les mobiles en France métropolitaine. Soit. Mais cette nouveauté ne réjouira que les clients qui en ont besoin, ce qui n’est pas nécessairement le cas de tous.

Plus désagréable encore est le caractère péremptoire de cette hausse : les clients n’ont pas le choix, il leur est impossible de conserver un abonnement n’incluant pas les appels vers les mobiles. Le FAI fait migrer d’autorité ses clients vers sa nouvelle offre, plus chère. Le FAI qui se vantait depuis toujours d’offrir toujours plus de services pour le même prix change ainsi de politique.

Pour les abonnés concernés, cette augmentation de tarif ouvre une période de 4 mois pendant laquelle ils pourront résilier leur abonnement sans pénalités de résiliation (art. L.121-84 du code de la consommation). Mais quid des frais d’activation à perception différée (96 euros dégressifs), une pratique propre à Free contestée actuellement en justice par l’UFC-Que Choisir ?