Anne-Sophie Stamane
Les hottes de cuisine aussi
La règlementation européenne sur l’efficacité énergétique des appareils électroménagers s’étend aux hottes de cuisine, qui ont désormais leur étiquette énergie. L’échelle d’évaluation va de A à G.
Déjà obligatoire pour les réfrigérateurs, lave-vaisselle, lave-linge, sèche-linge, fours, etc., l’étiquette énergie est exigée depuis le 1er janvier pour les hottes de cuisine. Identique dans les 28 États de l’Union européenne, elle doit aider les consommateurs à se repérer entre les différents modèles présents sur le marché, lors d’un achat en magasin comme sur Internet. L’information la plus importante qui figure sur cette étiquette est la classe énergétique, représentée sur une échelle de A à G, assortie d’un dégradé de couleurs. A (vert) signifie que l’appareil est peu gourmand, G (rouge) qu’il consomme beaucoup d’électricité.
Sont également déclinées la consommation annuelle d’énergie en kWh, la classe d’efficacité d’évacuation de la vapeur, la classe d’efficacité de filtration des graisses, ainsi que la classe d’efficacité de l’éclairage. Élément important, le niveau sonore est exprimé en décibels. Ce critère peut être décisif, surtout dans le cas d’une installation dans une cuisine ouverte.
Des changements interviennent par ailleurs sur l’étiquette énergie des fours, électriques ou au gaz. L’échelle d’évaluation de l’efficacité énergétique ne va plus de A à G, mais de A+++ à D. Les appareils concernés sont non seulement les fours encastrables, mais aussi les fours intégrés à une cuisinière et les fours fonctionnant au gaz. Restent exclus de l’étiquette énergie les fours disposant d’une fonction micro-ondes, les fours portables et les fours vapeur.
Campagne européenne MarketWatch
L’UFC-Que Choisir participe à la campagne européenne MarketWatch aux fins de garantir l’efficacité énergétique des produits électroménagers et d’assurer une surveillance réelle du marché.