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Emmanuelle Billon-Bernheim
La soudaineté et la violence d’une attaque de panique font d’elle une crise impressionnante et extrêmement pénible à vivre, aussi bien pour la personne qui la subit que pour l’entourage proche. Mais... elle est sans danger ! Comment la reconnaître pour mieux la surmonter ?
Soudain le cœur s’emballe, le souffle est coupé, des sueurs et des tremblements apparaissent, tout s’embrouille, les images deviennent floues, la peur de mourir est intense... Cet épisode de terreur irrationnelle s’appelle une crise d’angoisse aiguë ou encore une attaque de panique selon la Classification internationale des maladies de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’apparition est brutale, l’intensité des symptômes augmente très rapidement, pour atteindre une impression de perte de contrôle ou de danger grave imminent. Cette crise d’anxiété est imprévisible et peut se produire n’importe où, sans événement déclencheur identifié. Parfois, elle survient la nuit et réveille la personne, le plus souvent au cours de la première phase du sommeil. Elle ne dure en général qu’une dizaine de minutes, mais semble une éternité pour la personne qui la subit. Dans de rares cas, elle peut durer jusqu’à une heure.
Médicalement, une attaque de panique doit inclure au moins quatre des symptômes suivants :
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Emmanuelle Billon-Bernheim
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