Rosine Maiolo
5 risques à bien mesurer
Les enchères judiciaires peuvent rapporter gros, en tout cas plus qu’un investissement locatif lambda, mais leurs spécificités en font aussi une opération un peu plus risquée. Connaître et anticiper ces chausse-trappes permet de les éviter.
Sous-évaluer le coût et acheter trop cher
La mise à prix est souvent volontairement très attractive pour éviter la carence d’enchères. Mais n’imaginez pas qu’il s’agit de ce que vous paierez. D’autant qu’au montant de votre enchère s’ajoutent de nombreux frais. Ils sont plus élevés que dans une vente classique. Il y a d’abord les « frais taxés » (huissier, publicité, diagnostics, etc.), qui se situent entre 4 000 et 7 000 € et sont annoncés par le juge avant la vente. Ensuite, l’avocat poursuivant et le vôtre se partagent des émoluments (trois quarts/un quart) qui sont également à votre charge (selon un barème identique partout en France), proportionnels au montant de l’adjudication. Votre avocat perçoit, en outre, des honoraires pour accomplir les formalités après la vente. Attention, il peut librement les fixer, il convient donc de les négocier en amont. Enfin, vous devez aussi compter les droits d’enregistrement qui reviennent au Trésor et les frais de publicité foncière pour publier votre titre de propriété au fichier immobilier.
La solution
Avec l’aide de votre avocat, faites soigneusement vos calculs avant l’audience. Si vous décidez d’acquérir tel bien au prix maximum de 125 000 €,
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