Le match des recettes

Gâteaux secs

Trop de produits dans le rouge

Dans les rayons gâteaux des grandes surfaces, l’impression d’abondance domine : des dizaines de références nous font de l’œil. Mais derrière cette apparente profusion, trois grands de l’agroalimentaire se partagent le marché : Mondelez International (LU, Oreo, Milka), United Biscuits France (BN, Delacre, Verkade) et Andros (Bonne Maman, St Michel). En vingt ans, ils ont raflé tous les grands noms français du secteur. Et, sorti des petites marques, comme Marie Morin, ou tout juste rachetées, comme Michel et Augustin, il devient difficile de dénicher des biscuits sans ingrédients chimiques. 

Ajouts chimiques majoritaires

Même les trublions du goût, Michel et Augustin, amoureux des « recettes simples et ingrédients de grande qualité » n’ont pu résister. Leur marque, créée en 2004 par deux copains (Augustin Paluel-Marmont et Michel de Rovira), s’est fait croquer il y a un an par Danone, le