Aimables mais incompétents

«Pas de studio ni de deux-pièces à vendre dans notre fichier.» Sur 46 agences immobilières visitées, 12 n'avaient rien à nous proposer. Nos critères de choix étaient pourtant très souples et notre budget confortable (voir encadré ci-dessous). Tristes vitrines... À Grenoble (38), Foncia nous propose un seul studio occupé par un locataire. À Limoges (87), notre enquêtrice attend toujours d'être à nouveau contactée par l'agence Guy Hoquet: «Au téléphone, le commercial m'a dit qu'il avait une affaire à saisir. J'ai demandé à visiter. Il a pris mes coordonnées. Depuis, plus de nouvelles.» Des réponses d'autant plus étonnantes qu'elles proviennent de réseaux qui axent leur publicité sur «la force d'un fichier commun», selon le slogan retenu par Orpi. En réalité, «les agences sont indépendantes et ne sont pas obligées de mettre les logements sur le réseau central», avoue un salarié de chez Century 21. Même lorsqu'elles ont accès aux offres des autres agences, notamment par le biais du site Internet de la marque, le rapprochement avec un confrère n'est pas encore entré dans les moeurs. À Paris, alors que notre recherche s'étendait sur plusieurs arrondissements, chaque agence a ouvert son propre classeur avec ses quelques offres.