Roselyne Poznanski
AlimentationL’anti-gaspi, un vrai business
Frais ou secs, les produits anti-gaspi séduisent de plus en plus de consommateurs. Leur succès repose avant tout sur des prix bas. Mais, au-delà d’une certaine forme d’engagement, il s’agit d’un marché dont il est intéressant de connaître les rouages.
Après plusieurs décennies de consommation à tout va, largement encouragée par les géants de l’agroalimentaire et de la grande distribution, la lutte contre le gaspillage alimentaire tient désormais une place de plus en plus importante dans notre société. Il faut dire que la mise en avant des impératifs de souveraineté alimentaire conjuguée aux effets de l’inflation sur le pouvoir d’achat ont, entre autres, centré le débat sur les milliers de tonnes de nourriture qui finissent à la poubelle tous les ans. Les mesures contenues dans trois lois (Garot, Egalim, Agec) adoptées au cours de ces 10 dernières années s’efforcent d’empêcher ce gâchis.
Aujourd’hui, les aliments « périssables » ou « menacés d’altération rapide », ou encore ceux non conformes aux standards (forme, taille, couleur…) exigés doivent être valorisés et non jetés, comme cela était le cas auparavant. Mieux, ces produits font désormais figure de challengers dans les rayons des supermarchés, avec un atout de taille par rapport à leurs équivalents de tous les jours : leurs prix bas !
Après avoir expliqué l’étendue du gaspillage alimentaire et les multiples façons de le contrer, à quelque niveau que ce
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