Erwan Seznec
AssurancesMais que fait la police ?
De la SNCF à EDF en passant par les opérateurs de téléphonie mobile, tout le monde vend des assurances en complément de ses services. Les consommateurs y souscrivent le plus souvent sans lire les conditions générales de vente et autres exclusions de garantie. À tort...
Vol de carte bancaire, de chéquier ou de mobile, train raté, voyage annulé, facture impayée, canalisation éclatée... les assurances en tout genre prospèrent et prolifèrent, parfois avant même que l'évaluation des risques ne soit possible. Plusieurs voyagistes proposaient ainsi des couvertures annulation pour cause de virus H1N1 dès septembre 2009 ! Bel effet d'annonce masquant des franchises astronomiques. Chez Nouvelles Frontières, par exemple, elle représente 20 % du prix du voyage, avec un plancher de 100 euros. Faute du moindre élément concret sur l'ampleur de l'épidémie, les assureurs parent à toute éventualité. C'est dans la nature de leur métier. Le problème, c'est que toutes ces assurances cumulées finissent par avoir un coût considérable, que les Français sous-estiment. Dans un sondage commandé par les Mutuelles du Mans et publié en mai 2009, ils évaluaient à 1 277 euros, en moyenne, le montant de leurs primes annuelles. Or, selon une étude du cabinet Fact et Figures basée sur les résultats financiers des compagnies d'assurances, la dépense réelle serait plutôt de 2 270 euros par an... Les particuliers ont à l'esprit les gros contrats
Article réservé aux abonnés
Abonnez-vous et accédez immédiatement à tout le contenu du site QueChoisir.org
Découvrir nos offresDéjà abonné ? Se connecter