Morgan Bourven
Une niche pour les assureurs
Le marché des assurances santé pour animaux se développe, avec l’arrivée des grandes banques et des assureurs généralistes sur ce secteur dominé par des acteurs spécialisés. Mais les contrats, variés et parfois flous, ne tiennent pas toujours leurs promesses.
En général, les frais vétérinaires sont imprévus (accident, maladie grave…) et chers. « Tous les jours, on voit passer des factures à plus de 2 000 € », annonce Jérôme Salord, cofondateur de SantéVet. Rares sont les ménages à avoir une telle somme immédiatement disponible, ce qui entraîne des cas de conscience : l’animal doit-il être soigné ? On estime à 250 000 le nombre d’animaux euthanasiés chaque année en France pour raison financière. Pour éviter cela, des assurances santé pour chiens et chats ont fait leur apparition il y a trente ans ; un marché resté confidentiel jusqu’au milieu des années 2000. Créé en 2004, SantéVet en est aujourd’hui le leader avec 100 000 contrats signés. En France, moins de 4 % des animaux ont une couverture santé. Ce chiffre passe à 20 % chez nos voisins britanniques, 80 % en Suède. Cette marge de progression attire les courtiers : une quinzaine d’enseignes occupent le marché. Dernier venu, La Banque postale, qui a lancé son offre pour chiens et chats mi-décembre. « Ça ressemble à la poule aux œufs d’or, mais c’est un marché difficile dont beaucoup d’acteurs – notamment Groupama en 2004 – se sont
Article réservé aux abonnés
Abonnez-vous et accédez immédiatement à tout le contenu du site QueChoisir.org
Découvrir nos offresDéjà abonné ? Se connecter