ENQUÊTE
Médecine anthroposophique

Un douteux mélange des genres

Après les médecines traditionnelles chinoise et indienne, l’Organisation mondiale de la santé a publié, en 2023, des standards de formation pour la médecine anthroposophique. Une décision qui a de quoi surprendre au sujet d’une médecine alternative créée il y a à peine un siècle et dont l’efficacité n’est pas prouvée.

Les Suisses et les Allemands en sont friands, les Français, eux, connaissent peu la médecine anthroposophique pourtant née près de nos frontières, à 10 km de Bâle, en Suisse. C’est dans le village de Dornach que se trouve le Goetheanum, sorte de temple qui abrite encore le siège de la « Société anthroposophique universelle et de l’École Libre de Science de l’Esprit », fondée en 1923 par Rudolf Steiner, philosophe, auteur, critique littéraire, également amateur de sciences occultes.

Doctrine philosophique et ésotérique, l’anthroposophie a des applications dans divers domaines : l’agriculture (où la biodynamie est largement inspirée des principes de R. Steiner), l’éducation (avec la pédagogie et les écoles Steiner-Waldorf) et enfin la « médecine ». Le Dr Tido von Schoen-Angerer, pédiatre à Genève et expert pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), nourrit sa pratique des enseignements de la médecine anthroposophique. « On peut considérer que c’est une médecine “traditionnelle” en Suisse et en Allemagne où elle est bien implantée. Mais,

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Stéphany Gardier

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