ENQUÊTE
Nouveaux OGM

Les NBT alimentent la polémique

Les nouvelles techniques de modification génétique, dites NBT, révolutionnent la sélection des cultures. La réglementation européenne, qui sera révisée en 2023, les encadrera-t-elle aussi strictement que les OGM classiques ? Pas sûr…

L’avenir de notre alimentation passerait par les New Breeding Technologies (NBT). Ces « nouvelles techniques de sélection génétique » progressent à pas de géant depuis une dizaine d’années, en particulier grâce à la mise au point du « ciseau génétique » Crispr-Cas9 (lire l’encadré), qui a valu, en 2020, le prix Nobel de chimie à la Française Emmanuelle Charpentier et à l’Américaine Jennifer Doudna. Les NBT permettent une modification ciblée du génome avec une facilité déconcertante, sans y introduire de gène étranger (transgène), contrairement à ce qui est fait pour les organismes génétiquement modifiés (OGM) classiques.

Plus rapides et moins onéreuses que la sélection traditionnelle par croisements ou que les OGM d’ancienne génération, les NBT séduisent nombre de chercheurs et de fournisseurs de semences. Ces derniers rêvent de commercialiser des plantes et des animaux d’élevage aux génomes « boostés », indispensables selon eux à une agriculture plus productive et plus verte. Et ils ne manquent pas d’arguments vertueux. Oubliés, les OGM résistants aux herbicides ou produisant leurs propres toxines insecticides, on travaille désormais sur le goût et la

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Florence Humbert

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