ENQUÊTE
Pollution urbaine

Des zones pour prendre l’air

La lutte contre la pollution de l’air urbain avait fait un flop à la suite du Grenelle de l’environnement. Elle revient sur le devant de la scène avec des mesures concrètes.

48 000 décès prématurés chaque année en France dus à la pollution de l’air extérieur par les particules fines, des coûts financiers de cette pollution estimés à 100 milliards d’euros par an tous secteurs confondus par un récent rapport parlementaire, il y a déjà de quoi s’inquiéter. Il faut pourtant y ajouter un lourd contentieux européen dû au fait que la France « n’a pas adopté les mesures qui auraient dû entrer en vigueur en 2005 pour limiter l’exposition de la population aux particules fines ». Une inaction persistante qui pourrait coûter très cher face aux pics de pollution qui touchent régulièrement nos grandes métropoles : Paris, Lyon, Grenoble, Marseille, Nice, Toulon et quelques secteurs comme la Vallée de l’Arve, en Haute-Savoie, des zones urbaines régionales de Paca (Provence-Alpes-Côte d’Azur), ou encore le vaste territoire Douai-Béthune-Valenciennes. Bruxelles a tapé du poing sur la table en avril dernier en exigeant des mesures « ambitieuses, rapides et efficaces pour protéger la santé ».

Juste avant l’été, l’agence nationale de santé publique Santé publique France (1) a enfoncé le clou avec son étude sur les impacts de l’exposition chronique aux particules fines. Outre les 48 000 morts par an, elle souligne que « si les effets immédiats

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Élisabeth Chesnais

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