Florence Humbert
Service après-venteLe parent pauvre de l'industrie
Tarifs prohibitifs, pièces de rechange introuvables, délais insupportables... la réparation des appareils domestiques, surtout celle des produits high-tech, est de moins en moins rentable. Alors on jette et on rachète. Au détriment de notre porte-monnaie mais aussi, et surtout, de l'environnement.
André ne décolère pas : son enregistreur de DVD Sony RDR-HX 900, acheté 989 euros il y a deux ans, est bon à mettre à la poubelle. L'appareil, pourtant haut de gamme, est tombé en panne dans le mois suivant l'échéance de la garantie. Malheureusement, la pièce défectueuse n'était plus disponible. « Je suggère donc à Sony de mentionner clairement sur l'ensemble de ses produits qu'ils sont purement et simplement jetables en cas de défaut, comme n'importe quel appareil de bas de gamme ! », s'insurge André.
Notre rubrique courrier des lecteurs regorge d'expériences similaires : pièces détachées introuvables ou hors de prix, délais de réparation insupportables, réparateurs incompétents, difficulté, voire impossibilité de faire jouer la garantie... Véritable bête noire des distributeurs comme des fabricants, les services après-vente (SAV) se dégradent d'années en années. Lequel d'entre nous n'en a pas fait la triste expérience ?
En cas de panne hors garantie, de plus en plus de consommateurs préfèrent désormais réinvestir dans du neuf, surtout s'ils mettent en parallèle le coût de la réparation avec celui de l'achat d'un nouvel équipement, souvent plus
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