Cédric Morin
Faut-il faire confiance au privé ?
Depuis la mise sur orbite en 2006 du plan Borloo pour le développement des services à la personne, les entreprises privées investissent le créneau. Que peuvent en attendre les consommateurs ? Les principaux responsables du secteur font le point.
Cette question mérite d'être posée tant ce secteur, qui représente 12,6 milliards d'euros et affiche un taux de croissance de + 12 %, s'est profondément modifié depuis la création, en 2005, du Chèque emploi service universel, le Cesu, et le déploiement du plan Borloo.
Les services à la personne englobent officiellement une trentaine de professions, soit environ 1,8 million de salariés répartis en trois grandes catégories: les métiers consacrés à la famille (garde d'enfant, assistance administrative...), ceux dédiés à la vie quotidienne (comme les tâches ménagères) et enfin, toutes les prestations pour les personnes dépendantes, qu'elles soient handicapées ou âgées. Mais, comme le laisse entendre la définition du ministère de l'Emploi selon laquelle « Les services à la personne regroupent l'ensemble des services contribuant au mieux-être de nos concitoyens sur leurs lieux de vie, qu'il s'agisse de leur domicile, de leur lieu de travail ou de loisirs », la liste actuelle des métiers de ce secteur d'activité est loin d'être exhaustive.
Un plan ambitieux
Depuis quinze ans, du fait du vieillissement de la population et d'un taux de natalité envié de tous nos voisins, le secteur des services à la personne est la
Article réservé aux abonnés
Abonnez-vous et accédez immédiatement à tout le contenu du site QueChoisir.org
Découvrir nos offresDéjà abonné ? Se connecter