ENQUÊTE
Téléphonie

La surtaxe fait son numéro

Qu'ils soient Vert, Azur, Indigo, Audiotel, courts ou en 118, il est difficile de s'y retrouver dans la jungle des numéros spéciaux. Une chose est sûre : la facture peut être salée.

La fronde contre les numéros surtaxés est-elle en train de payer ? Après les administrations, c'était au tour des opérateurs de télécommunications et des cybermarchands de troquer, avant l'été, leurs numéros surtaxés contre des numéros au tarif local. Et ce n'est pas terminé. À partir du 1er janvier prochain, toutes les entreprises devront être joignables sans surcoût. Pour autant, la bataille n'est pas gagnée. Tout d'abord, certains professionnels ne jouent pas le jeu. L'assistance technique du fournisseur d'accès à Internet (FAI) Free, par exemple, est bien accessible au tarif local depuis le 1er juin 2008 (auparavant, la communication était surtaxée) mais, désormais, chaque minute passée en ligne est facturée 0,34 euro au client, même s'il appelle pour signaler un problème dont Free est à l'origine. Ensuite, les numéros incriminés ont été remplacés par d'autres numéros en 08, certes moins chers mais non exempts de reproches. Considérés par les opérateurs de téléphonie comme « spéciaux », au même titre que les numéros courts et ceux des services de renseignement en 118, ils sont systématiquement facturés hors forfait (téléphonie mobile ou fixe). Même chose si vous appelez d'un téléphone branché sur une box : les FAI ont beau ne pas faire payer les

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