ENQUÊTE
Toilette du tout-petit

La simplicité, gage de sécurité

Nul besoin de multiplier les produits pour prendre soin de son bébé. En ­utiliser peu, avec des listes ­d’ingrédients courtes, sans céder aux sirènes du marketing, permet de ­marier hygiène et sécurité.

Sobriété. C’est le principe de base pour prendre soin d’un tout-petit. Terminée, l’époque où les placards de salles de bains regorgeaient de laits de toilette, bains moussants, crèmes émollientes et même parfums spécial bébé. « Aujourd’hui, le mot d’ordre c’est la simplicité extrême », explique une sage-femme en PMI (protection maternelle et infantile). Dans un contexte d’augmentation considérable des allergies, l’idée est de ne pas multiplier les contacts avec des ingrédients potentiellement sensibilisants. En outre, pour les nouveau-nés, le bain engendre une dépense d’énergie importante, inutile et même risquée pour les plus fragiles.

« La consigne est de ne plus laver les bébés à la naissance mais le lendemain, voire le surlendemain, poursuit la professionnelle de santé. Et ensuite, un bain tous les deux ou trois jours suffit. On n’a jamais vu un bébé réhospitalisé parce qu’il était sale ! » Après les premières semaines, la fréquence peut varier d’un bain par jour à trois hebdomadaires selon que l’enfant et ses parents apprécient ou non ce moment.

Après le bain, séchage méticuleux

Mais surtout, un seul produit suffit (1). On le choisira sans ingrédients à risque (voir encadré). Il servira à laver

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