Remous autour de la piscine

Au moment de la remise en route du système de filtration de l’eau de sa piscine, J.-P. M., un habitant de la Haute-Vienne, constate que le moteur est hors service suite à un orage. Il le fait réparer et envoie la facture à son assureur, Axa. Dans la déclaration, il est précisé que le moteur date de 6 ans. Au bout de 3 mois, Axa lui adresse un chèque de 227,44 € pour remboursement. L’assuré est surpris, car sa facture s’élève à 1 073,60 €. L’agent local d’Axa lui explique que c’est normal une fois décomptée la vétusté. Pas convaincu, le client se penche sur le relevé d’Axa et constate que l’assureur applique la vétusté à la TVA et à la main-d’œuvre qui figuraient sur la facture. Les conditions générales de son contrat indiquent pourtant que la vétusté concerne uniquement l’appareil. Ce qui semble tout à fait logique. Franchise et vétusté déduites, Axa aurait dû lui verser 449,79 €. Saisie par J.-P. M., l’UFC-Que Choisir de Limoges adresse un courrier à l’agent local d’Axa pour lui signaler son erreur. Pas très au fait des méthodes de calcul, ce dernier préfère transférer le dossier au siège. Sans réponse au bout d’un mois, l’association locale menace de saisir le siège de l’assureur. Pensant sans doute l’user, Axa demandera quatre fois en six mois à l’assuré de lui fournir la facture d’origine de sa réparation. À chaque fois, l’UFC-Que Choisir de la Haute-Vienne a fourni le document demandé. Au bout d’un an après sa première demande, J.-P. M. reçoit un chèque de 222,35 € « en complément et pour solde de tous comptes », sans le moindre mot d’explication de la part d’Axa.