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Jean-Paul Geai
Un décret de 2010 encadre la commercialisation des produits en cuir ou imitant le cuir : l’étiquetage doit assurer la transparence sur la qualité et la valeur du produit acheté.
Les cuirs épais peuvent être découpés en deux tranches. Seule la partie externe, la fleur, peut recevoir l’appellation cuir. L’autre, la partie interne, désigne la croûte de cuir. Elle est obtenue par refente ou par toute autre opération entraînant l’élimination complète de la couche externe, sur laquelle sont implantés les poils, plumes ou écailles de l’animal. La distinction permet d’empêcher l’utilisation abusive de la mention « cuir » qui tromperait le consommateur sur la valeur réelle du produit.
La finition « semi-aniline » désigne un cuir teint légèrement pigmenté. Le pigment étant une couche de vernis déposée en surface et qui permet de masquer certains défauts. Ce terme a été introduit dans la réglementation française en tant que mention valorisante. Désormais, rappelle la Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF), la réglementation nationale est en cohérence avec la norme européenne EN 13336 relative aux cuirs pour garniture.
Les obligations varient en fonction du produit. Les
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