CONSEILS
Multirisque habitation

Le cambriolage

L’assurance contre le vol n’est pas obligatoire mais très recommandée. Certes, les récentes périodes de confinement ont entraîné une baisse de ce sinistre. Mais s’en protéger s’impose dans toute bonne multirisque habitation (MRH).

Avec environ 200 000 cambriolages déclarés chaque année aux assureurs (plutôt 175 000 en 2020), ce risque redouté, surtout lors d’une absence prolongée comme les vacances, ne croît pas. Il a même plutôt tendance à se stabiliser, voire à baisser, notamment « grâce » aux périodes de confinement dues à la pandémie ces deux dernières années. Reste que les résidences secondaires demeurent plus vulnérables que les logements principaux face à ce type de risque.

Circonstances du vol

Une bonne multirisque habitation couvre généralement le vol dit caractérisé, c’est-à-dire commis par effraction, par escalade des locaux, avec violences ou menaces, en utilisant de fausses clés. Il faut toutefois bien relire son contrat, car les assureurs ne prennent pas toujours en charge l’introduction clandestine d’un voleur se prévalant d’une fausse identité (par exemple, un malfrat se présente comme facteur ou employé de l’électricité, du gaz, etc., et s’introduit furtivement dans un logement sous un prétexte quelconque).

Quant aux cambriolages observés hors des locaux d’habitation, ils ne sont couverts qu’en souscrivant certaines options

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Chantal Masson

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