ENQUÊTE
Bris de glace

Les automobilistes sont perdants

Le marché florissant du bris de glace attise les convoitises, mais certaines pratiques des professionnels agacent les assureurs, qui ne veulent plus payer, quitte à s’arranger avec la loi. In fine, c’est le consommateur qui met la main à la poche.

Le remplacement d’un vitrage de voiture n’est pas toujours une sinécure. L’enquête en ligne que nous avons réalisée en juin (lire aussi l’encadré) révèle qu’une fois la réparation effectuée, 12 % des clients ont eu un souci : infiltration d’eau, éclats de verre restés dans l’habitacle ou encore problème de lève-vitre. Mais ce qui fâche le plus les automobilistes, c’est qu’ils doivent mettre la main à la poche. La raison ? Les assureurs ne prennent plus automatiquement en charge la totalité du sinistre… alors que le contexte leur est favorable.

Cotisations en hausse

Les chiffres de la Fédération française de l’assurance (FFA) le montrent. Les interventions liées à un bris de glace ont reculé de 10 % sur les cinq dernières années. Pour autant, cette baisse n’influe pas sur le montant global des primes d’assurance auto. Ces dernières enregistrent même jusqu’à 2 % de hausse en 2021 ! Une contradiction que la FFA explique principalement par l’inflation des coûts de remise en état. Ils ont augmenté de 5,7 % par an, en moyenne, depuis 2011. En cause, la complexité croissante du pare-brise avec l’ajout d’équipements de sécurité et d’aide à la conduite tels que caméras et détecteurs de pluie. Aujourd’hui,

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Yves Martin

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