ENQUÊTE
Fast-food

Des emballages qui font tache

Notre étude sur les emballages de fast-food révèle la présence de composés perfluorés dans plus d’un quart des échantillons analysés. Or, certaines de ces molécules sont jugées « extrêmement ­préoccupantes » par l’Union européenne, qui reste pourtant ­timorée.

On savait les aliments de fast-food peu sains. Mais ce sont désormais leurs emballages papier et carton qui sont pointés du doigt pour des substances qu’ils sont susceptibles de contenir. Celles-ci appartiennent à la grande famille des composés perfluorés (PFC), au sein de laquelle on trouve notamment le PFOA et le PFOS, deux des molécules les plus documentées. Moins connus du grand public que les huiles minérales ou les nanoparticules, ces composés toxiques n’en inquiètent pas moins la communauté scientifique. Ainsi, en mai 2015, 200 chercheurs du monde entier cosignaient le manifeste de Madrid. Une alerte contre les impacts négatifs de ces molécules utilisées depuis les années 50 par les industriels pour éviter l’effet « papier gras ». Outre leur présence historique dans la couche de Teflon des poêles à frire, on les retrouve dans les emballages de fast-food, où elles sont exploitées pour leurs propriétés d’étanchéité au gras et à l’eau.

Une menace pour notre santé

D’un point de vue chimique, les PFC se caractérisent par une liaison carbone-fluor très forte qui peut

Article réservé aux abonnés

Abonnez-vous et accédez immédiatement à tout le contenu du site QueChoisir.org

Découvrir nos offres

Déjà abonné ? Se connecter

Marie-Noëlle Delaby

Marie-Noëlle Delaby

Cécile Lelasseux

Cécile Lelasseux

Rédactrice technique

Lire aussi

Soutenez-nous, rejoignez-nous

La force d'une association tient à ses adhérents ! Aujourd'hui plus que jamais, nous comptons sur votre soutien. Nous soutenir

image nous soutenir

Newsletter

Recevez gratuitement notre newsletter hebdomadaire ! Actus, tests, enquêtes réalisés par des experts. En savoir plus

image newsletter