ENQUÊTE
Greenwashing

Planter des arbres… et brasser du vent

Compenser ses rejets de gaz à effet de serre en créant des forêts : les entreprises abusent de cette promesse, qui figure en bonne place dans leurs engagements environnementaux et leur permet d’afficher une image vertueuse. En réalité, c’est au mieux largement insuffisant pour absorber tout le carbone émis. Et souvent, ces plantations s’avèrent même contre-productives. Explications.

Faites le plein de votre réservoir sans mauvaise conscience : TotalEnergies a planté 40 000 hectares d’acacias sur les plateaux Batéké, en République démocratique du Congo (RDC). Le pétrolier a aussi sauvé des tronçonneuses un million d’hectares de forêt vierge en Amérique latine. Si vous optez pour l’avion, rassurez-vous : Air France s’est engagé à semer 70 millions d’arbres. Pour chaque pan de notre consommation, des promesses similaires fleurissent. Danone certifie la neutralité de ses eaux Évian et Volvic avec 130 millions d’arbres ; chez Nespresso, 500 000 plants compenseraient les dégâts de nos capsules de café ; pour le géant de l’hôtellerie Accor, 10 millions de végétaux blanchiraient nos nuitées. Du côté d’Orange, ce sont 1 000 hectares de mangrove qui auraient été restaurés.

Derrière ce foisonnement de promesses se cache l’achat de crédits carbone destinés à verdir les activités des entreprises, en général des multinationales au lourd impact environnemental. Mais ces promesses ne sont pas crédibles. L’ONG Oxfam

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