Les doubles discours du roi du burger

Première chaîne de restauration rapide mondiale, deuxième employeur privé mondial… Les chiffres illustrent le succès et la démesure du groupe McDonald’s. Mais le monde change et, aujour­d’hui, les consommateurs se montrent plus sensibles aux enjeux environnementaux et à l’éthique des marques. Les réglementations destinées à lutter contre la pollution ou le gaspillage se renforcent, et symboliser la malbouffe et le tout-jetable finit par porter tort au business.

Une stratégie de communication

Qu’à cela ne tienne, le roi du fast-food sait communiquer sur ses « bonnes pratiques ». Dans la presse, ses publications ou sur son site Internet, McDo met en avant la création d’emplois pour les jeunes, l’offre de menus variés et complets, le tri des déchets, etc., renvoyant l’image d’une entreprise respectueuse de ses salariés, de ses clients et de l’environnement. Mais entre les promesses lancées depuis le siège de McDonald’s France et ce qu’il se passe en réalité dans les restaurants, « il existe deux mondes différents », grince une ancienne salariée. L’enquête de Que Choisir le montre : malgré des aides financières ­publiques, le nombre de postes créés s’avère largement inférieur à