ENQUÊTE
Placements durables (2022)

Démêler le vrai du faux

À compter du 1er août, les conseillers financiers devront questionner leurs clients sur leurs préférences en matière de placements durables. D’où l’importance de soulever le capot pour savoir où l’on met son argent.

De quoi l’ISR est-il le nom ?

Derrière ce sigle (qui signifie, rappelons-le, investissement socialement responsable), il faut voir une forme de gestion de l’épargne visant à répondre aux grands enjeux du développement durable. Les établissements financiers en ont fait leur nouvelle marotte, en miroir aux préoccupations des Français pour l’avenir, récitent-ils en chœur. Ce n’est pourtant qu’une idée du passé remise au goût du jour… « L’investissement responsable est né il y a une quarantaine d’années, à la demande de congrégations religieuses qui voulaient concilier placement et respect de leurs valeurs morales, dans un souci de dialogue avec les entreprises, rappelle Vincent Auriac, président du cabinet de conseil en finance responsable Axylia. On parlait alors davantage de “gestion éthique”. Ces mots ont un sens. Mais aujourd’hui, les sigles et acronymes utilisés agissent comme un repoussoir auprès des épargnants. Ils recouvrent une collection d’informations disparates, techniques et truffées de ratios. Qui peut véritablement s’y retrouver ? » Le ton est donné. Notons que les investisseurs institutionnels – caisses de retraite, compagnies d’assurances… – furent et demeurent les

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Frédéric Giquel

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