ENQUÊTE
Prêt-à-porter

Les ravages de la mode jetable

Destruction de la planète, exploitation de la main-d’œuvre locale… notre garde-robe ne sent pas bon. Des initiatives gouvernementales tentent de limiter les dégâts mais restent trop timides.

Le défilé Louis Vuitton promettait de se dérouler dans une ambiance feutrée, les militants écologistes en ont décidé autrement. Ce 5 octobre 2021, ils ont envahi le podium en brandissant des messages tels que « Notre planète brûle et la mode regarde ailleurs » ou « Le climat est une fashion victim ». Traduisez : une victime de la mode. Une mode qui, depuis quelques décennies, est devenue un des symboles de la surconsommation mortifère pour la planète et ses habitants. Notamment à cause d’une tendance qui s’est imposée à la fin du siècle dernier, la fast fashion (mode rapide) : des vêtements vite produits, vite livrés, vite jetés. Finies, les collections printemps-été puis automne-hiver. Les marques renouvellent les modèles en permanence pour susciter un désir constant chez les clients. Par exemple, ces derniers reviendraient dans les boutiques Zara, en moyenne, 17 fois par an à l’affût de nouveaux modèles.

Cette mode, en plus d’être « fast », est aussi « cheap », soit d’une qualité médiocre et bon marché. Vite et pas cher : l’un va avec l’autre. Car pour pousser les consommateurs à acquérir des articles à un rythme aussi soutenu, sans lien avec leurs besoins réels, les entreprises du prêt-à-porter ont adopté une

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