Une clientèle qui s’élargit

La plupart des personnes accusant une perte d’autonomie ou souffrant d’un handicap – souvent dans le grand âge – plébiscitent leur maintien à domicile. Elles souhaitent même éviter au maximum leur placement dans une maison de retraite, voire dans un Ehpad ou un établissement de soins. Et la crise du covid, avec les sévères restrictions de visites qu’elle entraîne régulièrement pour les pensionnaires de ce type d’hébergement, n’a fait que renforcer les réticences de ceux qui étaient susceptibles d’y entrer. Les aides à domicile et les services de téléassistance permettent de repousser une admission dans une telle structure. Les seconds proposent d’ailleurs de plus en plus de prestations, et sont opérationnels non seulement dans la maison, mais encore au jardin, hors du domicile ou bien à l’occasion d’un déplacement en France. Leurs services annexes s’avèrent aujourd’hui parfois dignes de ceux d’une conciergerie ! Ainsi, s’adressant au départ aux personnes isolées, âgées, malades, invalides ou simplement fragiles, les acteurs de la téléassistance mettent à présent des applications permanentes ou temporaires à la