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Prix du gaz gelé au moins jusqu’au printemps, hausse de l’électricité limitée à 4 % en début d’année, baisse des taxes sur ces deux énergies… Il n’y a pas à dire, le gouvernement a sorti l’artillerie lourde pour éviter, à quelques mois de l’élection présidentielle, une nouvelle crise sociale liée à leurs coûts. Ainsi, les plus de 5 millions de consommateurs de gaz qui possèdent un contrat aux tarifs réglementés de vente (TRV) ou indexé sur ces derniers ont échappé aux 20 % de majoration en novembre et autant en décembre, d’après la Commission de régulation de l’énergie. Quant aux foyers ayant souscrit les mêmes types d’offres pour leur électricité chez EDF ou un autre fournisseur, ils ont la garantie que leur facture ne progressera « que » de 4 % le 1er février prochain, au lieu des 15 % précédemment annoncés par Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance.

Soyons clairs, ce répit n’est que provisoire. Primo, pour les 3 millions d’utilisateurs de gaz aux TRV chez Engie, les énormes augmentations prévues n’ont pas été annulées, mais seulement reportées ! Concrètement, les clients subiront un rattrapage. Selon l’exécutif, celui-ci pourrait durer de 12 à 18 mois à partir de la fin du