Rozenn Le Saint
Heurs et malheurs du traitement hormonal
En cette période de retour en grâce du traitement hormonal de la ménopause (THM), le point sur son efficacité et ses effets indésirables réels, en dehors des fantasmes.
Au cours des dernières décennies, on a entendu tout et son contraire sur le traitement hormonal de la ménopause (THM). D’un côté, il serait une véritable cure de jouvence. Il ne soulagerait pas seulement les troubles liés à la ménopause, mais préviendrait aussi les maladies chroniques qui surviennent avec l’avancée en âge, voire rajeunirait la personne traitée. De l’autre côté, il serait source d’effets indésirables, au premier rang desquels des cancers et des problèmes cardiovasculaires. Qu’en est-il vraiment ?
Le principe du THM
La ménopause survient en général autour de la cinquantaine à la suite de l’arrêt de la production d’hormones ovariennes, les estrogènes (estradiol, estriol et estrone). Chez un certain nombre de femmes, il s’ensuit des troubles pénibles qui altèrent parfois très fortement la qualité de vie : sécheresse vaginale et symptômes vasomoteurs (bouffées de chaleur, sueurs nocturnes). Ces derniers peuvent avoir des répercussions terribles en termes de sommeil et de moral ! Un traitement peut donc être proposé, appelé aussi traitement hormonal de substitution (THS). Il consiste en un estrogène (estradiol) combiné, le plus souvent, à un progestatif (progestérone ou autres) qui n’a pas pour but de soulager les symptômes, mais de contrebalancer le risque
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