Catherine Sokolsky
Les substituts du traitement substitutif
Désormais, toutes les femmes le savent, le traitement hormonal substitutif (THS) de la ménopause n'est pas la panacée, loin s'en faut. Par quoi le remplacer ? Quand faut-il traiter ?
Longtemps produit miracle censé conserver beauté, santé et jeunesse aux femmes, le traitement hormonal substitutif de la ménopause (THS) n'est plus aujourd'hui qu'un médicament capable de supprimer les bouffées de chaleur et d'éviter quelques fractures, au prix d'une augmentation des risques de cancer du sein et de maladies cardio-vasculaires (QC n° 411, p. 4). L'étude à l'origine de cette nouvelle donne a suscité un grand émoi, en particulier aux États-Unis, où l'annonce des résultats a été suivie de plusieurs jours de débats à la télévision. Plus récemment, une étude anglaise sur des femmes européennes a confirmé les résultats américains. En France, de nombreuses femmes ont arrêté leur traitement brusquement. Pour elles, comme pour celles qui atteignent l'âge de la ménopause, se pose la question des solutions de remplacement. Avant d'en arriver là, on peut d'abord se demander si le traitement est nécessaire. En effet, toutes les femmes ne souffrent pas lors de la ménopause et, en outre, un certain nombre de symptômes sont abusivement mis sur son compte (voir encadré ci-dessous). Peuvent être directement reliées aux changements hormonaux de cette période : les bouffées de chaleur, la sécheresse vaginale et l'ostéoporose. Les bouffées de chaleur affectent à divers degrés
Article réservé aux abonnés
Abonnez-vous et accédez immédiatement à tout le contenu du site QueChoisir.org
Découvrir nos offresDéjà abonné ? Se connecter