ENQUÊTE
Don du corps à la science

Vers un meilleur encadrement ?

2 500 à 3 000 Français lèguent chaque année leur corps à la science. Jusqu’à maintenant, les pratiques divergeaient selon les centres de don. De nouvelles règles ont été édictées en 2022. Quel impact vont-elles avoir en pratique ?

Le don du corps à la science est une démarche utile. Elle contribue à la for­ma­tion initiale des futurs médecins ou à la formation continue des chirurgiens et permet le développement de nouvelles techniques de chirurgie et de dispositifs médicaux. Le scandale survenu en 2019 à la faculté de médecine parisienne des Saints-Pères (voir encadré) a brutalement mis la lumière sur cette pratique souvent discrète, voire taboue. 

Sur le plan financier

Bien que les profanations et les exactions qui y ont été perpétrées soient avant tout le fruit de nombreux manquements individuels, le législateur a voulu apporter des modifications à la réglementation, qui datait de 1976 et était régie par des articles du Code civil portant sur les cimetières. Désormais appelé « don du corps à des fins d’enseignement médical et de recherche », il est maintenant intégré à la loi de bioéthique, ramenant cette pratique du côté des « vivants ». Le décret, publié le 28 avril dernier, apporte de grands changements. Première modification : le financement. Jusqu’à présent, il incombait au donneur de régler les frais de transport du corps puis de crémation. La somme,

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Stéphany Gardier

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