ENQUÊTE
Gestes verts

La nouvelle jeunesse du compostage

Quoi de plus absurde que d’incinérer ou de mettre en décharge des déchets organiques qui pourraient enrichir nos sols ? Pour une gestion plus vertueuse de ces matières putrescibles, le compostage mérite d’être encouragé, y compris en zone urbaine.

Peaux de banane, épluchures et autres fleurs fanées : même chez ceux qui ne gaspillent rien, les déchets organiques ­représentent un volume considérable. En moyenne, chaque habitant jette annuellement 83 kg de ces ordures dites « putrescibles ». À l’heure actuelle, la quasi-totalité est incinérée ou stockée en décharge. « On peut s’interroger sur la pertinence de brûler ces matières composées majoritairement d’eau, ce qui dégrade le rendement énergétique des incinérateurs, ou de les stocker, alors qu’elles pourraient permettre de produire un amendement de qualité dans un contexte d’appauvrissement des sols », souligne Chloé Mahé, ingénieur au service mobilisation et valorisation des déchets de l’Ademe (rebaptisée Agence de la transition écologique).

De fait, la plupart de ces 5 millions de tonnes de biodéchets gaspillées tous les ans pourraient être transformées en compost et utilisées comme engrais par les agriculteurs, les gestionnaires d’espaces verts ou les particuliers. Depuis quelques années, nous sommes collectivement de plus en plus conscients de la nécessité de mettre fin à ce genre d’absurdités. Aussi, la pratique du compostage, jadis répandue en milieu

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Marine Perier-Dulhoste

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