Le plein, s’il vous plaît !

Elles sont liées et représentent les deux angoisses qui collent à la peau de la voiture électrique : l’autonomie et, par conséquent, la recharge. Ce sont aussi les deux premières questions que pose tout acheteur potentiel de ce type de véhicule. Pourtant, les constructeurs avancent que ni l’une ni l’autre n’empêchent de se déplacer dans plus de 90 % des cas. Hyundai a même formé sa force de vente à ne parler de la motorisation qu’en fin d’échange avec le client, afin de lui proposer celle qui correspondra le mieux à son usage. Or, souvent, quand les distances à parcourir sont courtes, l’électrique est susceptible d’être la bonne réponse, alors que l’on n’y avait pas forcément pensé. De fait, 80 % des trajets quotidiens sont inférieurs à 50 km, avance l’Association nationale pour le développement de la mobilité électrique (Avere-France). Enfin, en matière d’autonomie, le raisonnement avec ce type de motorisation devrait être le même qu’avec un ­téléphone portable : il suffit de se brancher dès que possible pour recharger sa batterie. La question n’apparaît alors plus – ou beaucoup moins – comme un problème.

De plus en plus de bornes publiques

D’après les estimations, plus de 90 % des recharges de voitures électriques