Elles gagnent du terrain

Publié le 19 octobre 2017

Présentée comme propre et peu coûteuse à l’usage, la voiture électrique commence à trouver un public. Mais, comme pour l’essence et le diesel, les constructeurs sont trop optimistes dans leurs annonces d’autonomie. Et le coût global n’est pas non plus à son avantage.

Sur les huit premiers mois de l’année, 16 331 véhicules électriques pour particuliers ont été immatriculés (source : Avere France). Soit une progression de 14 % par rapport à la même période de 2016. Les ventes restent cependant marginales : elles représentent seulement 1,42 % du marché global des voitures neuves en France. La déclaration, début juillet, du ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, qui souhaite éradiquer les motorisations essence et diesel d’ici à 2040, devrait accentuer cette progression. Pour preuve, lors du dernier salon auto de Francfort, une grande majorité des constructeurs montraient un ou plusieurs modèles électriques. Le choix ne cesse donc de s’étoffer.

Contrairement aux idées reçues, la voiture électrique n’est pas uniquement destinée aux citadins ; beaucoup de personnes l’achètent pour leur trajet domicile-travail, partout en France. Le point commun étant les petits trajets (moins de 100 km). Les critères d’achat vont donc différer de ceux d’un modèle classique. L’habitabilité et le volume de coffre ne sont pas forcément importants pour les trajets quotidiens, souvent réalisés par un