Pascale Barlet
Petits litiges et gros tracas
C’est une énième réforme de la justice que porte la garde des Sceaux, Nicole Belloubet. Un projet complexe et dense qui touche à de nombreux aspects du champ judiciaire. Le 23 mars 2019, la loi de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice a été adoptée. Que Choisir s’est intéressé plus particulièrement au volet consacré à la simplification de la procédure civile. Traduit en clair, cela concerne le développement des modes de règlement amiable des petits litiges (conflits de voisinage, conflit avec un commerçant, une banque, etc.). Désormais, il est obligatoire de recourir à la conciliation de justice pour un litige évalué à moins de 4 000 €, avant de saisir le juge si ces démarches préalables n’aboutissent pas. Dans le même temps, la médiation entre consommateurs et professionnels est encouragée. Curieux de connaître les expériences de nos lecteurs, nous avons d’abord lancé un appel à témoignages dans notre magazine, tout en menant parallèlement une enquête de satisfaction. Et nous avons été très surpris par la masse et la qualité des témoignages reçus ! Nous avons décidé d’en sélectionner quelques-uns et de partir à la rencontre de ces consommateurs accaparés par le règlement de leur litige. Nous avons également rencontré conciliateurs de justice, médiateurs de la consommation, magistrats, etc. Au total, près d’un an d’enquête pour tâcher d’y voir un peu plus clair dans les méandres d’une justice dite de proximité, mais dont la dimension humaine fait encore trop souvent défaut.
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