ENQUÊTE
Poissons sauvages

Adieu, pêches miraculeuses !

Mangera-t-on encore du poisson sauvage dans vingt ans ? On peut se poser la question tant les ressources halieutiques se raréfient d'années en années. La faute à la surpêche, bien sûr, mais pas seulement.

Source des précieux oméga 3, le poisson est indispensable à notre équilibre nutritionnel. Hélas, il se fait de plus en plus rare... et donc de plus en plus cher. Selon le dernier rapport de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture), publié en 2004, plus de la moitié des stocks de poissons sont exploités à leur maximum, et un quart d'entre eux est surexploité, voire épuisé. Un constat d'autant plus inquiétant que l'aquaculture, souvent présentée comme une alternative à la pêche, ne suffira pas à prendre le relais. Car la plupart des variétés d'élevage se nourrissent de farines et d'huile extraites... des poissons. Parmi les espèces menacées d'extinction, le cabillaud est sans doute l'une des plus emblématiques. « On a calculé que si chaque cabillaud venait à sa grosseur, il ne faudrait que trois ans pour que la mer fût comblée et que l'on pût traverser à pied sec l'Atlantique sur le dos des cabillauds », écrivait Alexandre Dumas dans son Grand dictionnaire de cuisine en 1870. Jusqu'aux années 70, ce gros poisson proliférait dans l'océan Atlantique. Mais, après trois décennies de pêche industrielle, la population de cabillaud de l'Atlantique s'est effondrée de 70 % ! Et le moratoire sur la pêche à

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Florence Humbert

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