ENQUÊTE
Prêt-à-porter

Relocaliser, une partie de la solution

Rapprocher les lieux de production semble une décision de bon sens. Des initiatives émergent en France. Nos voisins européens, eux, sont inégalement vertueux.

Si toute la chaîne de production textile prenait place en France, le poids carbone de notre consommation de vêtements serait divisé par deux, grâce au raccourcissement des distances de transport et, surtout, au recours à une énergie largement décarbonée, explique le cabinet d’études environnementales Cycleco, à qui l’on doit ce calcul. Les autres impacts environnementaux, comme les rejets polluants dans l’eau, diminueraient aussi drastiquement grâce aux normes européennes. À la clé également, une création de 4 000 emplois pour 1 % supplémentaire de production française, d’après l’Union des industries textiles.

Cependant, le scénario d’une relocalisation intégrale n’est pas réaliste, et ce pour deux raisons. D’abord, nous disposons de peu de matières premières. Nous ne cultivons pas de coton ni ne fabriquons de polyester alors qu’ils constituent 76 % des fibres employées. Certes, le lin a le vent en poupe. Notre pays est même le premier producteur mondial de cette plante peu gourmande en pesticides et en eau. La fibre, résistante à l’usage et thermorégulatrice, ne manque pas d’atouts. Toutefois, bien que les progrès techniques permettent de la rendre plus polyvalente, moins froissable et plus souple, elle ne représente que 0,4 % des matériaux utilisés et devrait rester marginale. Idem pour la

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