Fabienne Maleysson
Effet de mode ou nécessité ?
De plus en plus de personnes disent se sentir mieux après avoir adopté le régime sans gluten. Ce composé naturel de plusieurs céréales incommode-t-il réellement davantage qu’avant ou s’agit-il d’une illusion ?
Quel est le point commun entre Jennifer Aniston, Victoria Beckham, Novak Djokovic et Jo-Wilfried Tsonga ? Tous se sont mis au régime sans gluten. Comme un nombre grandissant de personnes qui pensent y trouver la solution à leurs maux inexpliqués ou la panacée pour enfin perdre du poids. Y a-t-il un véritable boom des intolérances au gluten ou tout cela n’est-il qu’un effet de mode qui passera pour laisser la place à une autre phobie alimentaire ?
À première vue, la deuxième explication semble s’imposer, car les réactions vis-à-vis de ce composé sont souvent irrationnelles. Loin d’être cet ingrédient maudit, ce symbole de l’agroalimentaire dévoyé que décrivent certains, il a toujours été présent en quantité dans notre alimentation. Car il résulte de l’association de deux protéines, constituants naturels de plusieurs céréales, au premier rang desquelles le blé. En consommons-nous davantage qu’avant, ce qui pourrait expliquer une recrudescence éventuelle des intolérances ? Difficile de répondre. La rumeur veut que la teneur en protéines (et donc en gluten) des blés ait sensiblement augmenté pendant ces dernières décennies. Elle est démentie par Gérard Branlard, chercheur à l’Inra
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