ENQUÊTE

Si nous achetions français !

Avec la crise et pour préserver les emplois, serions-nous prêts à payer un peu plus cher des produits "Made in France" ? Une forme de commerce équitable, en quelque sorte !

Parlons d'un temps que les moins de trente ans n'ont pas pu connaître : les autos miniatures Majorette étaient alors estampillées « Made in France », les étiquettes tricolores fleurissaient sur les articles de sport, d'électroménager, aussi bien que sur les téléviseurs Radiola ou sur les vélos de marque Lejeune ou Manufrance. Il allait de soi qu'un polo ou une chemise de marque française avaient été fabriqués dans l'Hexagone. Dans le domaine du textile et de la chaussure, la concurrence était principalement italienne. Quant à l'outillage, l'horlogerie comme la vaisselle, l'automobile ou l'électroménager, l'industrie française des biens de consommation était avant tout en compétition avec des pays frontaliers, comme l'Allemagne et la Suisse ou d'Outre-Manche. Avec la concurrence asiatique et aussi celle des pays d'Europe de l'Est, la donne a bien changé : le siège historique de Manufrance à Saint-Etienne est dorénavant consacré à des activités tertiaires, les vélos Lejeune ont disparu, Limoges produit de moins en moins de porcelaine et l'avenir de la société Duralex, dont les fameux verres qui garnissaient les tables de nos réfectoires ont marqué des générations d'écoliers, reste incertain.

Mondialisation oblige, l'industrie des biens de consommation français a

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Cédric Morin

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