La voiture autrement : l'autopartage

Publié le 28 juin 2008

Le succès de Velib à Paris et plus généralement du "vélo partagé" ou "vélo en libre service" dans toutes les villes où il existe, a donné des ailes à une autre idée, encore plus innovante, l'autopartage ou "voiture en libre service". Une alternative intéressante pour ceux qui, utilisant en ville les transports en commun, ont ponctuellement besoin d'une voiture pour une heure, une soirée ou quelques jours.

Lors de la dernière campagne pour les élections municipales, les maires de Paris et de Lyon ont annoncé leur intention de lancer, au cours de leur mandat, un système de voitures électriques en libre-service qu'ils ont décidé de baptiser « Autolib ». Le projet, tel qu'ils souhaitent le mettre en oeuvre, n'est sans doute pas prêt à voir le jour, mais l'autopartage existe déjà en France dans quelques grandes métropoles, Paris, Marseille, Strasbourg, Nantes, Lille...

Autopartage n'est pas covoiturage

Il ne faut surtout pas confondre autopartage et covoiturage, même si ces deux concepts répondent à une même préoccupation : encourager les citoyens à être moins dépendants de la voiture en répondant à leurs besoins ponctuels de mobilité, limiter le nombre d'automobiles en ville pour protéger l'environnement, réduire le temps perdu dans les encombrements et plus globalement améliorer la qualité de vie de tous en milieu urbain.

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