La faune, une alliée précieuse

C’est parce qu’un déséquilibre se crée que nous constatons une attaque sur une culture. Par exemple, la piéride du chou (un lépidoptère) pond librement sur sa proie favorite et la dévore lorsque les oiseaux ne sont pas assez nombreux pour consommer la ponte ou les jeunes chenilles et limiter les papillons. En revanche, quand toute une chaîne de prédateurs naturels est là, les attaques sont moins fréquentes et, surtout, moins étendues. Réserver une place à la faune est favorable à la nature, mais constitue aussi une bonne pratique dans votre intérêt !

Fleurs et tranquillité

Au jardin, faciliter la présence de la vie sauvage passe par des réflexes très simples, comme créer des habitats de plantations variées, à l’image de la haie vivante, éventuellement placer des refuges et, enfin, donner une plus large place aux fleurs sauvages. Mais ce n’est pas tout. Sans laisser s’installer le chaos, il faut offrir de la tranquillité à la faune, c’est-à-dire moins désherber et ne pas dégainer la débroussailleuse ou le souffleur à feuilles à la moindre occasion. La taille des haies, en particulier, est un sujet sensible. Prenez l’habitude de l’effectuer en fin d’hiver, avant la mi-mars, et après la fin juin. Entre ces deux époques, les couvées d’oiseaux et d’autres