L'énergie s'affiche

Cette fois l'affaire est tranchée : l'étiquette énergie des logements entre en scène dès le 1er novembre. Après avoir retardé l'échéance pour prendre le temps d'informer les professionnels, le gouvernement a transposé la directive sur la performance énergétique des bâtiments de 2002. Le décret est enfin paru (1). Qu'il s'agisse d'un appartement ou d'une maison individuelle, toute habitation doit désormais afficher sa consommation d'énergie au moment de la vente. L'étiquetage se fait sur le même mode que pour les frigos, ou depuis peu les voitures, sur une échelle de A à G. Les logements économes en énergie ont droit au classement en A, les plus gros consommateurs doivent s'afficher en G. Entre les deux, la facture du ménage pour le chauffage, l'eau chaude et éventuellement la climatisation peut être multipliée par six. Autant dire qu'il s'agit d'une information capitale pour le choix d'un logement puisqu'elle détermine son coût à l'usage.

Un constat et des conseils

L'information ne s'arrête pas là. Outre sa consommation, l'acquéreur va connaître l'impact de son installation sur le réchauffement climatique et, surtout, les moyens de consommer moins d'énergie. L'étiquetage s'intègre en effet à un « diagnostic de performance énergétique » (DPE) qui vient s'ajouter aux diagnostics surface, amiante, plomb, ou