Laurence Delain-David
Assurance vieUne souscription éclairée
C’est l’un des paradoxes de l’assurance vie. Cela fait des années que ce placement capte une grosse partie des flux financiers des ménages. Pourtant, nombre d’entre eux en méconnaissent le fonctionnement ou continuent de l’assimiler à de la prévoyance décès.
Cette confusion tient pour beaucoup à la façon dont l’assurance vie a été massivement vendue dans les guichets bancaires à partir des années 1990. Avant tout soucieux d’atteindre leurs objectifs commerciaux, les chargés de clientèle ont souvent négligé d’expliquer les tenants et aboutissants du contrat qu’ils s’empressaient de faire signer à leurs clients. La situation a évolué ces dernières années avec le durcissement des exigences en matière de devoir de conseil. Et le gendarme du secteur, l’ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution) veille davantage au grain aujourd’hui qu’hier. Il n’empêche. Quelques idées reçues ont la vie dure. Or, mieux vous serez informés en amont des règles de gestion de votre contrat, moins vous connaîtrez de déconvenues en aval.
Pourquoi parle-t-on d’assurance sur la vie ?
Tout simplement parce que l’assureur s’engage, en contrepartie d’une (ou plusieurs) prime(s) perçue(s), à verser un capital ou une rente à l’assuré si celui-ci est... vivant au terme du contrat. Mais s’il décède en cours de souscription, les sommes capitalisées sur le contrat seront transmises au (ou aux)
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