ENQUÊTE
Bilan des réformes fiscales (2022)

Les prélèvements sociaux

Le taux de la contribution sociale généralisée (CSG) a été relevé de 1,7 % en 2018. À quelques exceptions près, tous les revenus ont subi cette hausse.

Salariés et indépendants

Les traitements, salaires et bénéfices professionnels supportent désormais 9,2 % de CSG, contre 7,5 % en 2017. Cette augmentation a permis à l’État de prendre directement en charge le financement des branches maladie et chômage de notre protection sociale, qui pesait auparavant principalement sur les actifs. En contrepartie, ces derniers ont bénéficié d’une réduction progressive de leurs cotisations sociales. Pour les salariés et les travailleurs indépendants aux revenus modestes, cette baisse a été supérieure à la hausse de la CSG, de sorte que leur rémunération nette s’est élevée d’environ 1,5 % à partir de fin 2018. Mais pour les autres actifs (fonctionnaires et indépendants aisés), cela a seulement compensé le relèvement de la CSG, sans plus.

Retraités, invalides et chômeurs

Les retraités et les invalides dont les revenus excèdent 2 000 € par mois (3 000 € pour les couples) ont également subi l’augmentation de la cotisation sociale généralisée, sans compensation. Leurs pensions de retraite ou d’invalidité se voient désormais appliquer 8,3 % de CSG, contre 6,6 % en 2017. Les plus modestes ont, en revanche, échappé à la hausse ; selon le niveau de ressources de leur foyer, leurs pensions sont toujours exonérées de CSG, ou imposées aux

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Benoît Palaric

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