ENQUÊTE
Commerce équitable

Entre business et équité

À force de viser des ventes toujours plus florissantes, le commerce équitable risque-t-il de perdre son âme ? Certains acteurs le craignent. Pour autant, il est toujours possible de faire des achats utiles aux producteurs au sein de ce rayon.

Volumes ou valeurs ? La question pour­rait figurer dans un devoir pour apprenti économiste ; pour l’heure, elle agite surtout le monde du commerce équitable. Sauf que les valeurs dont on parle ici n’ont rien à voir avec l’argent et tout avec l’éthique. Si tout le monde est d’accord sur les objectifs assignés au commerce équitable (voir encadré ci-dessous), les controverses se multiplient autour de la stratégie mise en œuvre par Flo (Fairtrade Labelling Organizations International). Au cœur du système, cette association internationale, mère de Max Havelaar France et de ses dix-huit homologues nationaux, a une triple mission : développer et faire connaître le commerce équitable ; appuyer les producteurs défavorisés pour les aider à intégrer le marché ; établir les cahiers des charges. C’est sur cette fonction que son action est en butte aux critiques. En l’absence de label public, l’organisme, qui détient toujours le quasi-monopole de la certification équitable (voir encadré "Étiquetage"), décide des critères auxquels doivent se conformer ceux qui souhaitent utiliser son logo.

Longtemps, il a lui-même contrôlé le respect de ce référentiel par les producteurs et acheteurs : une confusion des genres douteuse. En

Article réservé aux abonnés

Abonnez-vous et accédez immédiatement à tout le contenu du site QueChoisir.org

Découvrir nos offres

Déjà abonné ? Se connecter

Lire aussi

Soutenez-nous, rejoignez-nous

La force d'une association tient à ses adhérents ! Aujourd'hui plus que jamais, nous comptons sur votre soutien. Nous soutenir

image nous soutenir

Newsletter

Recevez gratuitement notre newsletter hebdomadaire ! Actus, tests, enquêtes réalisés par des experts. En savoir plus

image newsletter