Élisabeth Chesnais
COP 21Comment réduire son impact climat
Limiter le réchauffement climatique, c’est l’enjeu crucial de la COP 21 qui se déroule à Paris. C’est aussi l’affaire de chacun dans sa vie quotidienne. Mode d’emploi.
La conférence internationale sur le climat (COP 21*), qui se tient à Paris du 30 novembre au 11 décembre, braque l’attention sur l’urgence des mesures à prendre au niveau mondial pour contenir le réchauffement climatique sous la barre des + 2 °C à la fin du siècle. L’effort à fournir est immense, le rythme actuel des émissions de gaz à effet de serre nous conduit tout droit vers un réchauffement de + 4,6 °C ! Une montée en température aussi rapide provoquerait un changement radical de climat, avec des effets irréversibles et dévastateurs, selon le GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, qui réunit les spécialistes du monde entier. Car si le climat a toujours connu des alternances de périodes chaudes et de périodes glaciaires, ces changements se sont opérés sur de longues durées. Jamais avec l’ampleur et la vitesse du réchauffement climatique actuel. L’augmentation de la concentration de l’atmosphère en CO2 (dioxyde de carbone) a grimpé en flèche depuis 1950 pour atteindre un niveau sans précédent, et si les conditions météo d’une saison ne disent rien du changement climatique, les évolutions sur la durée convergent. Depuis 30 ans, chaque décennie est plus chaude que la précédente depuis que les relevés existent. S’il est désormais trop tard pour stopper le réchauffement de la planète, il est impératif de le limiter sur le long terme.
Pour y parvenir et remplir ses objectifs, la France doit diviser ses émissions de gaz à effet de serre par quatre d’ici à 2050. Au niveau individuel, il faut passer de 8 tonnes d’équivalent CO2 par habitant et par an à seulement 2 tonnes. La réduction des émissions de gaz à effet de serre est donc l’affaire de tous. Intuitivement, on se doute que ça ne va pas de soi et les consommateurs sont loin d’être les seuls responsables. Mais chacun, dans sa vie quotidienne, peut limiter son impact sur le changement climatique, voire parvenir à le diviser par quatre. Encore faut-il avoir une idée de ses émissions et savoir comment les réduire. Que Choisir a fait les comptes en prenant les principaux postes d’émissions de la vie quotidienne.
Gaz à effet de serre. Plusieurs gaz à effet de serre jouent un rôle majeur dans le changement climatique, il s’agit du dioxyde de carbone (CO2), du méthane, du protoxyde d’azote, des gaz fluorés avec les hydrofluorocarbures (HFC), les perfluorocarbures (PFC) et l’hexafluorure de soufre. Le dioxyde de carbone étant responsable à 70 % de l’augmentation de l’effet de serre due aux activités humaines, l’effet de tous les gaz à effet de serre est exprimé en équivalent dioxyde de carbone, noté « eq. CO2 ». Par souci de simplification, Que Choisir écrit kg ou tonne de CO2, il s’agit bien entendu des émissions de tous les gaz à effet de serre.
L’impact de vos déplacements en kg de CO2
Le secteur le plus émetteur
Représentant 28 % des émissions totales de la France en CO2, les transports sont le secteur le plus émetteur avec une responsabilité écrasante du trafic routier, à 92 %. Et, contrairement à une idée bien ancrée, les poids lourds ne sont pas les premiers coupables. 57 % des émissions sont dues aux seules voitures particulières. Il est impossible de se défausser sur d’autres, prendre sa voiture a un impact bien réel sur le climat. On peut même exploser son quota climato compatible de 2 tonnes de CO2 par an en prenant le volant.
Calculez votre impact transports
Dans nos trois premiers graphiques, les émissions sont calculées pour une personne, pour un total de 14 000 km par an réparti entre les déplacements du quotidien et les parcours plus occasionnels. Vous pouvez ramener les émissions à vos distances de parcours réels.
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Si vous vous déplacez à 2, 3 ou 4, multipliez les quantités de CO2 émises par le nombre de personnes pour les transports en commun, le train et l’avion.
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Divisez-les pour les déplacements en voiture.
À noter. Le bus perd de son intérêt en ville si on se déplace en famille, mais il reste moins émissif que la voiture sur route.
Comment rendre vos déplacements moins émissifs
À pied, à vélo ou en transports en commun, que ce soit en tramway, en métro, en RER, TER, transilien ou train, c’est parfait pour le climat, l’impact est nul ou faible. C’est, en plus, bien meilleur que la voiture pour la santé. Grâce à l’exercice physique quand on se déplace à pied ou à vélo, à une moindre pollution quand on prend les transports en commun. Enfin, on y gagne beaucoup sur le plan financier. S’il est très facile d’atteindre son quota total annuel de 2 tonnes en voiture, on peut réduire son impact de façon significative :
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en pratiquant le covoiturage, à trois ou quatre plutôt qu’à deux ;
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en oubliant la voiture pour les trajets les plus courts. Selon une enquête de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), la moitié des déplacements en voiture fait moins de 3 km, une distance calibrée pour le vélo et la marche ;
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en adoptant une conduite qui réduit la consommation de carburant, donc les émissions : conduire sans à-coups en évitant les coups de frein et les accélérations brusques, utiliser le frein moteur pour décélérer, rouler sans pousser le moteur. Enfin, couper la climatisation en dehors des périodes de canicule, car la clim en ville, c’est 25 à 30 % de surconsommation, sur route 10 % de plus ;
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en roulant dans une voiture moins émissive : électrique, hybride ou petit modèle qui consomme peu, émissions de CO2 et consommation de carburant étant intimement liées. Que Choisir recommande un petit modèle essence bien qu’il émette un peu plus qu’un diesel. Il serait en effet fâcheux de limiter son impact sur le climat si c’est pour contaminer l’air extérieur en rejetant des polluants dangereux pour la santé !
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En revanche, si vous passez des vacances au Brésil ou en Thaïlande, il ne vous reste plus beaucoup de droits à émettre, vous frôlez le plafond annuel de gaz à effet de serre de 2 tonnes rien qu’avec le voyage en avion !
Logement
Dis-moi comment tu te chauffes…
Les émissions du bâtiment contribuent fortement au changement climatique. Une bonne part est imputable au résidentiel, pour les 2/3 au chauffage. Les émissions varient dans des proportions importantes selon l’énergie.
Calculez votre impact chauffage
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Il dépend de la superficie de votre domicile, mais aussi, beaucoup plus qu’on ne le pense, de son niveau d’isolation. À surface égale de 100 m2 habitables, on consomme bien plus de 15 000 kWh par an dans une maison mal isolée, et seulement 3 000 à 3 500 kWh dans du récent BBC (bâtiment basse consommation) ou RT 2012 (réglementation thermique 2012). De même, les consommations de chauffage sont moins élevées en appartement qu’en maison individuelle.
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Pour calculer vos émissions, reprenez vos factures sur 1 an. Pour le bois, comptez une consommation de 4 800 kWh par tonne de granulés ou de 3 800 kWh par tonne de bûches utilisée, pour le propane 12 800 kWh par tonne, pour le fioul 10 000 kWh pour 1 000 litres.
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Le montant des émissions doit être divisé par le nombre d’occupants du logement.
Les façons de limiter la casse
> Agir sur le bâti
Pas de mystère, tout comme pour limiter le montant de ses factures, il faut réduire ses besoins en énergie. Donc, isoler en visant le niveau basse consommation à chaque fois qu’on réalise des travaux d’économie d’énergie. L’investissement devient doublement gagnant, réduction des factures d’énergie d’un côté, augmentation de la valeur patrimoniale de l’autre. Désormais, la valeur verte se monnaye. Les derniers chiffres de Dinamic issus des bases notariales sont éloquents : toutes choses égales par ailleurs et hors Île-de-France, le classement en C plutôt qu’en D permet de vendre sa maison de 5 à 9 % plus cher selon les régions, à l’inverse un classement en F ou G fait chuter le prix de - 10 à - 14 % par rapport à la classe D.
> Agir au quotidien
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En limitant la température de son logement à 19 °C, il vaut mieux enfiler un pull que remonter le thermostat.
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En baissant la température à 18 °C la nuit, à 16 °C dans la journée quand on n’est pas à son domicile.
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En mettant le chauffage en hors gel quand on part quelques jours, il suffit de le programmer pour que la température ait remonté au retour.
Autre source d’émissions : l’eau chaude
Faire monter l’eau froide en température demande de l’énergie. Limiter la consommation d’eau chaude est tout autant bénéfique pour ses factures d’énergie que pour le climat. Pour réduire son impact, pensez à :
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régler le chauffe-eau sur une température de 55 à 60 °C, pas plus ;
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prendre une douche plutôt qu’un bain, sans la faire traîner en longueur, le sablier de 5 minutes étant une aide efficace ;
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utiliser un pommeau de douche à économies d’eau ;
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poser des éco-mousseurs sur les robinets.
À noter. Réduire sa consommation d’eau froide n’a pas d’impact sur ses émissions de CO2, mais avec 1 m3 facturé 2,50 € dans le meilleur des cas et plus souvent entre 4 et 5 €, il y a de vraies économies à faire.
Les appareils électriques, l’éclairage, la cuisson
L’électricité de ces usages dits de base est en grande partie produite par le parc de centrales nucléaires. Ils sont nettement moins émetteurs de gaz à effet de serre que le chauffage électrique, mais pas sans impact. Réduire sa consommation au maximum permet, en outre, de faire de belles économies sur sa facture EDF sans toucher à son confort.
Alimentation
La façon de remplir son assiette change tout
On n’y pense évidemment pas quand on est à table, mais notre alimentation émet des gaz à effet de serre et pas qu’un peu : de 1 tonne à plus de 3 tonnes par an. Un écart énorme d’un individu à l’autre, car l’impact des aliments varie du tout au tout selon leur mode de production, leur nature et leur origine. Par exemple, la tomate locale de saison est peu émettrice, alors que la tomate hors saison cultivée en serre chauffée plombe le bilan. Même chose avec la viande. Manger une entrecôte ou une cuisse de poulet, ça n’a certes rien à voir sur le plan gustatif, mais sur le plan climatique non plus. On alourdit dix fois plus son bilan en mangeant du bœuf plutôt que du poulet !
Frais, local et de saison
L’Ademe a mené l’expérience avec des restaurateurs. Résultat, on peut vite atteindre 4 kg par menu en le basant sur la viande, les produits laitiers, les légumes et les fruits choisis sans tenir compte de la saison ni de leur origine. En revanche, on tombe à 1,5 kg de CO2 en conservant de la viande et des produits laitiers dès que le restaurateur opte pour des produits frais, locaux et de saison. Autre enseignement, un même menu avec plat de poisson qui émet seulement 933 g de CO2 s’il est réalisé en juin, passe à 2,8 kg de CO2 si le restaurant le propose en décembre. La différence ? Des produits frais locaux remplacés par du hors saison en partie importé par avion. Au final, même un menu gastronomique peut être économe en carbone. C’est la bonne nouvelle, on peut manger « climato compatible » tout en se faisant plaisir.
L’impact des différents aliments
La production de viande est fortement émettrice, elle représente la moitié des émissions totales de l’agriculture. Tout commence avec la production des aliments. Que les céréales soient cultivées localement ou importées, on utilise des engrais. Les émissions de gaz à effet de serre de la fabrication se cumulent avec celles du transport, de l’épandage, de la récolte. Les ruminants aggravent leur cas avec un système digestif et des déjections qui génèrent beaucoup de gaz à effet de serre.
En toute logique puisqu’ils proviennent de ruminants, les produits laitiers sont émissifs. Cumuler viande et plateau de fromages à chaque repas, c’est vraiment mauvais pour le climat, pour la santé aussi d’ailleurs…
La pêche en zone tropicale se fait sur de longues distances, la consommation de gasoil plombe le bilan climat. Pour les crevettes, c’est avant tout la chaîne du froid qui alourdit le bilan.
Les légumes de saison émettent très peu de gaz à effet de serre, que ce soient ceux d’été ou ceux d’hiver. Ils deviennent en revanche fortement émetteurs s’ils sont cultivés sous serre chauffée. Oublier les tomates et les concombres en hiver pour manger des légumes de saison s’impose. Et contrairement à ce qu’on pense parfois, il y a du choix entre carottes, poireaux, choux, potirons, potimarrons, pommes de terre, épinards, panais… sans oublier les légumes secs et les céréales. Par contrecoup, le pain et la farine sont des aliments qui émettent très peu.
Les fruits importés ne sont pas plus émissifs que les productions nationales s’ils voyagent par bateau. S’ils sont transportés en avion, leur bilan climat devient en revanche très mauvais. Ainsi, la banane émet peu quand elle vient par bateau des Antilles ou d’Afrique, mais les minibananes qui arrivent en avion ont un impact important.
L’eau en bouteille émet près de 340 fois plus que l’eau du robinet. À raison de 1,5 litre par jour, on émet 100 kg de CO2 par an en buvant de l’eau de source ou de l’eau minérale, et même pas 300 g en optant pour l’eau du robinet. En comparaison, une bouteille de vin émet seulement quatre fois plus qu’une bouteille d’eau ! L’eau en bouteille est fortement pénalisée par son emballage plastique, un gros émetteur de gaz à effet de serre.
Comment agir sur son alimentation
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Diminuer sa consommation de viande en augmentant celle de légumes secs, nutritifs et très peu émissifs, et de céréales.
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Préférer la viande et la volaille bio aux produits de l’agriculture conventionnelle. En n’utilisant ni engrais chimiques ni pesticides pour produire les céréales, les éleveurs bio limitent leur impact sur le climat (engrais) et sur l’environnement (pas de résidus de pesticides dans la ressource en eau). Quant aux vaches qui paissent dans les prairies, elles entretiennent et valorisent les espaces naturels… de quoi déculpabiliser un peu les amateurs de viande rouge !
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Acheter des produits locaux et de saison, des légumes cultivés en pleine terre ou en serres non chauffées, et surtout pas en serres chauffées. Ces dernières consomment beaucoup d’énergie, elles multiplient les émissions de gaz à effet de serre par dix au minimum.
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Préférer les produits frais aux produits et plats surgelés, la congélation est énergivore et grosse émettrice de gaz à effet de serre.
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Préférer les légumes et fruits bio, ils sont meilleurs pour l’environnement du fait de l’absence de traitements par les pesticides qui polluent la ressource en eau et les sols.
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Limiter l’achat d’aliments importés par avion, ce mode de transport émet bien plus de gaz à effet de serre que le bateau.
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Préférer l’achat des aliments en vrac si le produit le permet. Il évite les émissions dues à la fabrication et à l’élimination des emballages.
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Acheter le nécessaire et jamais plus, afin d’éviter le gaspillage alimentaire. Il coûte cher et n’a rien de bon pour le climat. Les émissions liées à la production des aliments, à leur transport et à leur destruction se cumulent pour rien.
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Faire ses courses avec un cabas ou un sac réutilisable, le plastique est un gros émetteur : 2,4 tonnes de CO2 pour une tonne de matière. Même si les sacs en plastique sont légers, leur bilan climat est mauvais, celui des emballages en plastique également.
Manger local : oui… mais en limitant ses déplacements
Petits utilitaires pour le transport du côté des producteurs, déplacements en voiture du côté des acheteurs, et voilà que les achats de produits locaux en circuits courts peuvent avoir plus d’impact sur le climat que des denrées venues de l’autre bout du monde en bateau ! Alors, plutôt que renoncer à la vente directe, qui présente bien des atouts, il faut essayer d’optimiser ses déplacements. Autrement dit, renoncer aux trajets multiples très émetteurs de CO2, préférer l’achat par paniers ou dans un magasin collectif géré par les producteurs locaux, ou encore sur un marché, pour tout acheter à la fois.
Consommation
Nos achats
À qui imputer les émissions de CO2 des produits fabriqués à l’étranger et achetés par les consommateurs en France ? Du point de vue de la comptabilité carbone officielle, c’est au pays qui les produit, pas à celui qui les utilise. Mais il n’est pas très logique de se dédouaner de tout impact quand on achète un matériel, un équipement, des vêtements ou tout autre objet importé. Or, en les intégrant, le bilan s’alourdit. Mais contrairement à une idée répandue, la Chine n’est pas en première ligne. En valeur, 17 % de nos importations provenaient d’Allemagne en 2013, et seulement 8 % de Chine. Idem pour les émissions de CO2 liées aux produits importés, elles nous viennent en majorité d’Outre-Rhin. Car si l’Allemagne a engagé sa transition énergétique, sa production d’énergie repose encore en partie sur le charbon, un très gros émetteur de gaz à effet de serre !
Comment réduire leur incidence
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Louer ou emprunter les matériels et les équipements qui ne servent pas au quotidien au lieu de les acheter.
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Réparer au lieu de jeter à la première panne. Les ateliers collaboratifs se multiplient, ça tombe bien.
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Éviter l’achat frénétique des derniers modèles. Le bilan carbone des produits dépend beaucoup de leur durée de vie.
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Renoncer à tous les produits jetables, de la vaisselle aux rasoirs en passant par les lingettes soi-disant biodégradables.
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Offrir un maximum de cadeaux « dématérialisés » : places de théâtre, de concert, billet pour un événement sportif, invitation au restaurant, abonnement ou carte cadeau pour une activité…
Internet
Le numérique n’est pas la panacée. Utiliser Internet, sa messagerie… nécessitent une multitude d’équipements qui consomment de l’énergie, tant pour leur fabrication que leur fonctionnement. Les data centers, les serveurs, les réseaux sont alimentés en continu. Gros consommateurs d’énergie, ils sont sollicités à chaque requête via un moteur de recherche, à chaque envoi de mails. Un livre papier, c’est 1,1 kg de CO2, une liseuse numérique 240 kg. Il faut lire énormément sur sa liseuse pour réduire son impact climat ! L’envoi d’un mail avec une pièce jointe de 1 Mo c’est 19 g de CO2, la recherche d’une information sur le web, 10 g de CO2. En multipliant le nombre d’envois et de requêtes via un moteur de recherches sur 1 an, les émissions peuvent être significatives.
Comment réduire son impact Internet
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Aller directement à l’adresse d’un site en la tapant ou en l’enregistrant en favori. C’est quatre fois moins émissif que de faire une requête via un moteur de recherche.
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Trier régulièrement sa boîte mails.
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Limiter le nombre de destinataires des mails.
Nos déchets
76 kg de CO2 la tonne quand on composte, 362 quand on incinère et 441 lorsqu’on met en décharge, selon la base Carbone Ademe, c’est vite vu. Il faut composter tout ce qui peut l’être. Mais, surtout, produire le moins de déchets possibles.
* COP pour « Conference of Parties », qui désigne les pays ayant ratifié la convention des Nations-Unies sur les changements climatiques, et 21 car il s’agit de la 21e conférence internationale sur le climat depuis le Sommet de la terre de Rio en 1992.
Sources : Ademe/DGAC. Base carbone Ademe.