ENQUÊTE
Pêche durable

Au Guilvinec, le chalut est roi

La pêche est le poumon économique du port breton du Guilvinec. Beaucoup de familles vivent au rythme de la mer, et les marins, qui font des efforts pour améliorer leurs pratiques, sont las des critiques les visant.

Retour de pêche. Il est 16 heures. Les chalutiers confluent depuis le large vers le port du Guilvinec, dans le Finistère, contournent à vive allure le phare avant de piquer vers le quai. Des employés les attendent pour le déchargement. Aussitôt les bateaux amarrés, les caisses de poissons et de crustacés passent de mains en mains avant d’être avalées par la halle de la criée : d’abord, les langoustines, puis les raies, les soles, les baudroies… En 10 minutes, la pêche du jour a été débarquée. Ces navires doivent avoir livré avant la criée de 17 heures, consacrée à la pêche côtière. La criée du matin, celle de 5 heures, est dédiée aux hauturiers, ces bateaux qui partent plusieurs semaines en mer. Le Guilvinec vit à leur rythme. Poumon économique de la commune, la filière fait vivre 871 marins sans compter les salariés de la criée, du mareyage et de la transformation. Et fournit 17 000 tonnes de poissons chaque année. Ici, les pêcheurs acceptent mal la mise en cause du chalut de fond (85 % des prises). Ils ont intégré les améliorations prônées – mailles plus larges et trappes ­d’échappement pour laisser fuir les jeunes et les espèces non ciblées, bourrelet équipé de disques en caoutchouc pour limiter l’impact sur les sols… 

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