Enfin la clé de la minceur ?

« Le jeûne, c’est magique », affirme l’un. « Jeûne, la santé sans l’assiette », propose l’autre. « Petit jeûne, grand effet », s’émerveille un troisième. Ces derniers temps, magazines et sites Internet rivalisent d’éloges sur les avantages supposés de la privation de nourriture. Plus exactement, sur l’une de ses déclinaisons, en vogue depuis un an ou deux : le jeûne intermittent. S’il peut être suivi selon différentes modalités, la pratique la plus fréquemment adoptée est l’abandon d’un des trois repas quotidiens. « J’avais quelques kilos à perdre et j’ai entendu parler du jeûne intermittent, qui m’a semblé une façon simple de m’en débarrasser, raconte Laurence Jouanny, quinquagénaire marseillaise. Comme je n’ai jamais eu très faim au lever et que je suis attachée au côté convivial du dîner, j’ai décidé, depuis l’été dernier, de sauter le petit- déjeuner. Non seulement j’ai perdu trois kilos sans effort et ne les ai pas repris, mais j’ai constaté avec surprise que, contrairement à ce qui m’arrivait avant, je n’avais plus du tout le fameux coup de pompe de 11 heures. C’est surtout cela qui m’incite à continuer. » Même constat étonnant du côté de Françoise Angeli, de Montrouge (92) : « Je pensais que je ne pourrais pas partir