ENQUÊTE
Bilan des réformes fiscales (2022)

L'état des lieux

Selon Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, les réformes conduites sous son autorité auront finalement permis de diminuer les prélèvements obligatoires de 50 milliards d’euros entre 2018 et 2022.

La moitié des baisses de prélèvements obligatoires ont concerné les entreprises, avec la décrue de l’impôt sur les sociétés et la division par deux des impôts de production ; les particuliers ont, quant à eux, profité de l’autre moitié de ces gains, grâce aux réductions d’impôts sur les revenus et sur le patrimoine. La suppression de la taxe d’habitation aura permis de restituer près de 16 milliards d’euros (Md€) aux ménages, et les autres baisses, 10 Md€ de plus. Résultat, le taux des prélèvements obligatoires a reculé de 1,6 % sur les cinq dernières années, passant de 45,1 % du produit intérieur brut (PIB) en 2017 à 43,5 % en 2022. Il reste malgré tout l’un des plus élevés au monde.

Tous les contribuables imposables ont bénéficié des largesses de Bercy, mais pas dans les mêmes proportions. Les grands gagnants du quinquennat sont les foyers les plus riches, qui ont concentré l’essentiel des baisses d’impôt sur le capital. Le prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % a permis de diminuer de moitié le taux d’imposition de leur épargne, et la disparition de l’ISF au profit de l’IFI, de faire baisser sensiblement, voire d’effacer totalement, l’impôt sur leur patrimoine.

Des baisses inégales

Selon

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Benoît Palaric

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